Références :
Les 100 plus belles courses du massif des Ecrins (Gaston Rébuffat ; Editions Denoël)
Guide Labande (GHM / François Labande ; Guide du Haut-Dauphiné / Massif des Ecrins, tome 2 ; Editions de l’Envol)
Carte IGN 1/25 000 (Meije-Pelvoux : 3436 ET)
Alpinisme : des premiers pas aux grandes courses (ENSA ; Editions Glenat).
Râteau Ouest :
En
cas de crevasse trop importante sur l’itinéraire nominal, prendre
à droite par les pentes de neige atteignant le col de la Girose par
une direction plein Ouest
(sous la crête Pic de La Grave –
Col de la Girose). Encordement à 5 – 8 mètres, corde tendue dès
le premier pas sur le glacier.
Depuis le col de la Girose, remonter les pentes enneigées face W sous l’arête. Laisser les crampons au sommet de ces pentes.
Remonter l’arête de rochers, souvent côté gauche (W) (assez long).
Au
pied du mur (l’arête principale se redresse nettement),
redescendre à droite (face S) environ 10 mètres, puis traverser
environ 10 à 20 mètres pour contourner un pilier.
Ne pas
atteindre le sommet par le grand dièdre sombre situé à environ
100 mètres en face.
Ne pas suivre la vire descendante qui
suit, mais remonter en oblique vers le somment pendant environ 10
mètres dans les rochers (assez facile).
On atteint ainsi une
large vire à faible pente, à suivre jusqu’au pied d’un couloir
peu marqué gris (relais au pied).
Remonter ce couloir jusqu’au
relais (le rocher se redresse alors) (= point de rappel en
descente), puis se décaler à droite et remonter en oblique
jusqu’au sommet.
Descente : attention à ne pas descendre trop bas, repérer le ressaut en IV.
Attention aux crevasses (nombreuses et peu visibles sous les ponts de neige).
Identifier une période météo favorable (beau temps stable sur la période et aux alentours, faible vent, et faible risque d'avalanche), et réserver par les non-confirmations (obligatoires 3 jours avant le jour d’arrivée) : appeler en continu à partir de 7 ou 8 heures.
J1 = Refuge de Tête Rousse ou du Nid d'Aigle, ou bivouac environ 200 mètres au-dessus du Nid d'Aigle, dans le vallon.
Traversée du grand couloir du Goûter : assurage sur câble situé à 5 mètres du sol (mousqueton + sangle longue + mousqueton sur la corde entre 2 personnes) ; piolet recommandé (équilibre). Crampons obligatoires si glace entre les rochers.
Encordement à 3 ou 4 mètres seulement pour toute la course (cf. croisements + pas de crevasses ni difficulté ponctuelle).
2 à 3 litres d'eau par personne pour Goûter - Mont-Blanc - Nid d'Aigle.
Horaire
: Petit-déjeuner servi à 2h30. Départ à 3h - 3h20. Montée en
3h30 à 5 heures. Retour au TMB à 15 - 18h.
Horaire « à
pied » du 6/8/2009 : départ montée depuis le Goûter à
3h10, sommet à 7h05, départ descente depuis le Goûter à 11h30,
arrivée au TMB à 16h.
Budget personnel en 2009 : TMB adulte à 25 € ; 1/2 pension au Goûter + H2O à 60 € (3 jeunes moins de 25 ans + 1 adulte) ; Nuit + Dîner au Nid d’Aigle à 32 €.
L’itinéraire de la brèche Lory est bien sécurisé (pitons, becquets).
Contourner le ressaut de la brèche Lory par la gauche, donc depuis le col de la brèche, redescendre vers l'est le long de la limite neige - rocher, puis prendre pied sur le rocher approximativement au niveau de l'arête face nord / face ouest-nord-ouest, puis remonter le ressaut rocheux en face nord par les rochers faciles (courte cheminée puis vire puis ascension oblique sous le sommet du ressaut, cf. guide Labande). Photo du passage-clé : cf. site "vallouimages"
Le rappel peut être réduit à 20 mètres de haut (depuis la vire juste au dessus de la brèche Lory, donc sur la face ouest-nord-ouest du rocher de la brèche côté Barre).
Dibona (voie Boell) :
Depuis le refuge du Soreiller, atteindre et remonter la face Est de la Dibona jusqu’au pied du grand dièdre couloir descendant du col Nord des clochetons Gunneng.
On atteint le début de la large vire qui coupe la face Est de la Dibona au tiers de sa hauteur.
Suivre cette vire vers le Sud.
Peu avant qu’elle ne s’interrompe, s’élever sur 40 mètres (rocher facile, dièdre cheminée) en ligne légèrement oblique à gauche, puis tourner à gauche et descendre de 20 mètres.
On atteint ainsi un second système de vires que l’on suit vers le Sud jusqu’à leur extrémité sous un grand couloir cheminée qui aboutit à l’arête Sud-Est.
Remonter ce couloir et lorsqu’il se redresse (surplomb), faire une traversée délicate sur un feullet en III qui mène à gauche à l’arête Sud-Est.
Quelques mètres plus faciles conduisent à un gros becquet à l’origine de la vire Boell qui coupe la face Sud de l’aiguille.
Suivre cette vire sur la gauche et descendre une dalle de 3 mètres pour pénétrer dans un long couloir encaissé qui va se perdre dans la face Ouest.
Remonter ce couloir sur les 2/3 de sa hauteur (un pas de III) et traverser alors horizontalement à droite par des dalles pour atteindre le pied de courtes cheminées menant à une épaule caractéristique de la face Sud : par la cheminée de droite et quelques mètres d’arête, atteindre l’épaule.
Traverser à droite en face Est une dalle lisse passant au pied d’un dièdre redressé qu’il ne faut pas prendre ; contourner un angle à droite puis gravir des fissures cannelées sur 10 mètres jusqu’à une terrasse (IV).
Traverser à gauche 3 mètres puis remonter une ligne de fissures obliques sur 50 mètres et ainsi atteindre un relais situé juste sous l’arête Sud.
Atteindre l’arête une première fois, puis lorsque l’arête se redresse, passer versant Est par des vires à suivre sur 30 mètres.
Revenir sur l’arête Sud par un ressaut vertical (légèrement surplombant) (III), puis reprendre les vires du versant Est et atteindre le sommet.
Dibona (voie du Nain) :
Depuis le refuge du Soreiller, atteindre et remonter la face Est de la Dibona jusqu’au pied du grand dièdre couloir descendant du col Nord des clochetons Gunneng (idem Boell).
Le départ de la voie est situé à proximité à droite du dièdre-couloir, par une grande dalle blanche juste au-dessus d’un rocher proéminent (la première longueur est contournable par la droite (remontée d’une vire ascendante droite-gauche = Nord-Sud).
Le sommet de la voie est situé 20 à 30 mètres à droite du pied nord des clochetons Gunneng.
La voie normale de la Dibona (Nord) s’atteint par une traversée descendante depuis le col Nord des clochetons Gunneng (2 longueurs supplémentaires).
Descente de la moraine : lorsque le sentier se divise (au niveau d'une première série de cairns), prendre la branche de droite ; peu après une plaque commémorative (donc après les emplacements de bivouacs sous de gros rochers dans une petite plaine avenante), un sentier assez facile part vers la gauche (2 lacets), puis suivre les cairns : ce tracé vaut le détour (sous le Coolidge) car la ligne directe est pénible. Pour franchir le ressaut rocheux du glacier noir (en l'absence de neige) : prendre un petit dièdre situé à 25 mètres environ à gauche et en contrebas de l'itinéraire historique (généralement, une corde pend dans cet itinéraire historique).
Dièdre sous le col de la Temple : ce dièdre est très marqué (angle < 90°), et presque au fond du cirque fermant le glacier noir ; accéder au dièdre par la gauche (W), en traversée ascendante W-E, les éboulis sont moins raides ; attention aux chutes de pierres ; peu avant le sommet du dièdre, sortir par la gauche et suivre les cairns.
1900 m de dénivellation ; prévoir 6-7 h de montée et 4 h de descente. 5 litres pour 1 adulte et 2 enfants 10 ans
Prévoir une descente sur le vallon des bans par le glacier du Rascrouset peut être sympa
En partant à 5 h début août, beaucoup de chamois se lèvent à notre approche
A la bosse de Clapouse, ne pas prendre la crête à droite, mais le fond du vallon
Sous la colette, le vallon de Clapouse prend un virage à droite.
Remonter la pente par la droite dans les pentes herbeuses / rochers,
Ensuite, le vallon de Clapouse prend un virage à gauche ; remonter par le milieu par un léger vallon dans le vallon
Remonter et est rapidement barré par une moraine : à remonter par les rochers peu inclinés à droite. Au retour, cette moraine peut être descendue par sa crête (prendre à droite à la descente)
Au pied de la moraine (côté sud), il y a des filons d’Argent
Plus haut, le lac semble avoir disparu ; remonter les névés
Depuis le glacier de Clapouse, atteindre la large épaule peu inclinée qui sépare d’avec le glacier de Rascrouset
Remonter par l’arête, d’abord arrondie jusqu’à la jonction avec l’arête qui vient de la pointe Guyard
Le sommet de l’arête est très proche de la pointe de Celse Nière, mais 1 gendarme + sommet en escalade (III, rappel ?)
Pointe Guyard : le rocher est franchement délité
Mont Aiguille (voie normale) :
Châtillon – Col de Menée
– Chichilianne – Col de l’Aupet – Atteindre le pied de la
face Nord du Mont Aiguille, côté Ouest (sentier sur crête peu
marquée).
Depuis la plaque « 1492 » (= point
d’arrivée des rappels), suivre le pied de la falaise nord
jusqu’au second point de faiblesse. Gros pitons rouillés.
Ascension assez droite, puis traversée ascendante ; câble à
partir d’une dalle, jusqu’au pied de « la Vierge ».
Descendre vers la gauche, puis remonter au milieu (pas à droite)
puis droite gauche – couloir jusqu’au sommet ; nombreux
câbles.
Quelques VTT peuvent être déposés en haut de la route goudronnée du col de la Pousterle
Le plateau d’Oréac est atteignable en VTT depuis le col de la Pousterle et par le versant Est
Prévoir repas sur le Plateau ; grimper ensuite à la Tête d’Oréac en passant par le col de la Crête de la Coste de l’Ase, puis descendre versant N en gardant toujours la piste de gauche (direction W).
Arrivés sur la piste 4x4 qui monte vers la gauche, recherche dans un virage à gauche le petit panneau « Narreyroux » à ne pas suivre (!) : prendre le sentier. qui quitte le chemin par la droite juste avant le panneau.
Traverser 2 pistes de ski, puis atteindre la Sagnette et descendre sur Narreyroux (pont en amont)
200 m après la chapelle, quitter le grand chemin et prendre à gauche un sentier pour rejoindre le vallon des Bans
Échappatoire possible sur la droite à mi-pente, vers Puy-St-Vincent.
Route des crêtes :
Recommandation de partir de Pourrières (première des 3 routes d’accès au col de la Finestra, entièrement goudronnée, à prendre juste à la sortie du village).
Rateau Est :
Du col des Ruillans, remonter sud les pentes modérées du glacier de la Girose jusque vers 3350m.
Remonter alors un bombé glaciaire plus raide sur 100m (35°, quelques crevasses) pour arriver au col de la Girose 3514m. Jolies photos à faire sur Les Bans et la Pilatte au travers des gendarmes du col.
Du col, remonter les pentes modérées qui amènent au départ de l’arête ouest où on laisse piolets et crampons.
Remonter l’arête qui s’effile de plus en plus (passages de blocs, quelques pas d’escalades aériens), jusqu’à une brèche bien marquée 3700m.
Descendre facilement une dizaine de mètres dans la brèche (versant Selle) et trouver un large vire ascendante.
Soit suivre cette vire jusqu’à ce qu’elle bute contre le mur sommital que l’on remonte facilement (quelques pas de 3b).
Soit (plus sympa), prendre dans les dalles compactes qui dominent la brèche, 70m d’escalade en 3b-3c, 5 pitons, jusqu’à l’arête sommitale. On atteint alors de le Sommet ouest en quelques minute sur le fil de l’arête du Râteau, aérien mais facile.
Descente par le même itinéraire (en désescalade facile pour la première option, ou trois rappels de 25 m pour l’option "dalles"). De la brèche on suit scrupuleusement le chemin de la montée jusqu’au col des Ruillants.
Traversée du Pelvoux : suivre le lien
Dibona
(voie Madier) :
suivre le lien
Pic du Glacier d’Arsine :
Si très enneigé :
Remonter le Glacier Blanc jusqu’à 3000 m puis longue traversée ascendante en direction Nord Est (tourner à droite 135°), puis cf. carte pour l’itinéraire à plus faibles pentes.
Sinon :
Suivre l’itinéraire « été » de l’accès au refuge des Écrins : depuis le sommet de la moraine du glacier Blanc (rive gauche), au point d’accès au Glacier, au lieu de descendre (à gauche) vers le glacier, continuer tout droit pour contourner par la gauche les rochers qui se présentent en face : suivre les gros points blancs (dans les rochers) = itinéraire d’été pour le refuge des Écrins (attention à la flèche «redescente», puis traversée vers la droite gauche puis Direction Nord : Cairns et Points Blancs jusqu’à rejoindre l’itinéraire « enneigé ».
Accès au sommet :
Depuis la selle neigeuse située sous l’arête reliant le Col du Glacier Blanc au Pic du Glacier d’Arsine, remonter les pentes de neige en direction du Pic (pas du Col) : viser assez loin à droite (sous le sommet), puis traversée vers la gauche dans les roches brunes, puis reprendre vers la droite pas trop tard (un pas un peu délicat, peu de cairns). Accéder au sommet en visant les 3/4 de l’arête (Col → Pic), côté Pic.
Éperon de Bouchier :
Prévoir une dizaine de plaquettes et boulons de 8 ou 10 mm.
Depuis le parking du gîte du pas du loup, contourner le gîte par l’amont puis suivre en ligne horizontale jusqu’au sentier (direct) de Bouchier au Pas du Loup. À proximité de la jonction, prendre en face la sente qui se dirige vers l’attaque (cairns).
Attaque de la voie en escalade : dans le dièdre gris situé entre la base de l’éperon et le surplomb orange (cf. photos, 2 personnes dans la voie à l’attaque).
Les 2 premières longueurs sont en 4 et 4.c et peuvent être groupées (2x25 m)
Suivre attentivement les points et flèches rouges. 5 longueurs environ.
8 dégaines max, 6 sangles. Pour les plaquettes ôtées : remplacer (avec boulons et clés) ou enrouler une sangle « fine ».
En été, prévoir 1,5 litre d’eau par personne au moins (ou partir avant le lever du soleil).
Topo : cette adresse.